Situé à 13 km au sud de Troyes, le village qui relevait autrefois du Duché d’Aumont, a eu des appellations diverses au cours du temps : Borde puis Les Bordes sur la carte de Cassini, Les Bordes-d’Isle au XIXe Siècle et enfin Les Bordes-Aumont en 1919.
Il est formé par le rattachement aux Bordes en 1792 de deux autres communes : Virloup, hameau dont il est déjà question au XIIIe siècle et Bray, ancienne maladrerie de Saint-Antoine citée en 1095 dans le cartulaire de l’Abbaye de Molesme.
Pour les motifs historiques cités plus haut, le village n’a ni église, ni cimetière mais est propriétaire de 50 % de l’église Saint Pierre et du cimetière situés à Isle-Aumont.
Église Saint-Pierre de l’Isle-Aumont
Historique
La « butte d’Isle-Aumont » est un haut lieu chargé d’histoire et de spiritualité. La butte sur laquelle l’église actuelle a été édifiée était occupée, du temps des Mérovingiens, par une abbaye associée à une vaste nécropole de fidèles désireux de se faire inhumer auprès des reliques d’un saint. Cette abbaye est ainsi l’un des premiers établissements monastiques de la Gaule.
En 1097 Robert de Molesme fonde un prieuré bénédictin, le prieuré de Saint-Ursion4, l’église est alors liée au monastère avant de devenir paroissiale. Elle est ensuite liée au château aujourd’hui détruit. La paroisse avait une étendue importante car elle avait les Loges-Margueron, Saint-Thibault pour succursales et les Bordes, Cormost, La Vendue-Mignot, Virloup en relevaient. La cure relevait du Grand-doyenné de Troyes à la présentation de l’abbé de Molesme.
Dans la première moitié du xvie siècle, une statue, confectionnée en calcaire polychrome peint représentant une Vierge à l’Enfant et pourvue d’une hauteur de 1,30 m, vient compléter le mobilier du monument religieux5,6. Cette sculpture, qui a possiblement fait l’objet d’une donation par le prieur Étienne Tabourel, alors curé de l’église isloise dès 1523, s’apparente, de par son style dit « flamboyant », à celle placée à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu-le-Comte, à Troyes5,6. L’œuvre a bénéficié d’une mesure de protection au titre d’objet classé sur la liste des monuments historiques par arrêté ministériel daté du 15 septembre 18945.
L’église paroissiale dite « aux trois sanctuaires », seul monument de la commune classé à l’inventaire des monuments historiques, se trouve au sommet d’une butte historique et est entourée d’un cimetière mérovingien. Lors des fouilles réalisées par Jean Scapula au milieu du xxe siècle, des traces d’habitat celte ont été mises au jour ; ainsi l’église et les terrains des nécropoles qui l’entourent sont classés depuis le 25 avril 1967. L’église compte deux nefs, l’une datant du xiie siècle et l’autre du xve siècle.
Source : Wikipédia
Les visites ont lieu :
– du 1er octobre au 30 juin, sur rendez-vous en téléphonant à la mairie au 03.25.41.81.11
– du 1er juillet au 30 septembre : des numéros de téléphone sont affichés aux portes de l’église
– pour les Journées du Patrimoine, une permanence physique est mise en place.